L'union avec Christ, aspects pratiques

Jésus a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire !"

Récemment, je me promenais avec un ami, prédicateur Quaker, dans notre très beau Parc Philadelphia. Nous parlions de l'apparente stérilité actuelle d'un grand nombre de prédications dans l'Eglise. Bien entendu, nous étions d'accord sur le fait que la raison principale en était l'absence de puissance spirituelle. Mais ce n'était pas la seule raison. Nous connaissions tous les deux de nombreux prédicateurs réellement baptisés dans le Saint-Esprit, qui, pourtant, ne semblaient pas produire de fruit dans leur ministère. J'émis l'hypothèse que l'une des raisons de ce manque de fruit pouvait être le fait que beaucoup de pasteurs, quand ils prêchent ou parlent de choses spirituelles, adoptent un ton et des manières qui diffèrent complètement de leur comportement habituel. Ce faisant, ils coupent le domaine spirituel de la vie pratique de ceux qui les écoutent, qui ne se sentent pas concernés, parce que leur vie se déroule sur un autre plan, beaucoup plus terre-à-terre. Je dis à mon ami prédicateur : "Par exemple, si, dans ta prédication, à l'église, tu pouvais employer le même ton et les mêmes manières que maintenant, je crois que tu serais bien plus efficace et convaincant". Il me répondit : "Mais je ne pourrais jamais faire cela, parce que l'église est un endroit bien plus solennel que ce parc !"

Je lui dis : "Mais pourquoi l'église serait-elle un endroit plus solennel qu'ici ? Si tu penses que c'est la présence de Dieu qui fait de l'église un endroit plus solennel, n'avons-nous pas la même présence de Dieu ici même ? Ne devrions-nous pas avoir, dans notre vie de tous les jours, le même sentiment de la présence solennelle de Dieu, autant que dans une église ? Ne devons-nous pas tout faire pour la gloire de Dieu, que ce soit dans l'église, ou dans notre vie quotidienne ?"

Comme le sujet me semblait bien engagé, j'ajoutai : "Je crois vraiment qu'une bonne partie du problème se trouve dans le fait qu'on a établi une barrière artificielle entre notre vie ordinaire et notre vie dite religieuse. Ce n'est pas naturel, et ce n'est même pas biblique. Comme si notre vie spirituelle était séparée de nous-mêmes, comme un vêtement que l'on pourrait mettre ou ôter selon les circonstances. Le dimanche, par exemple, à l'église, notre objectif est de rechercher Dieu, de L'adorer et de Le servir. Nous sortons donc notre costume religieux et nous le portons de manière solennelle, avec un sérieux et dans un décorum qui lui enlèvent la moitié de sa puissance. Mais, dès le lundi, notre objectif est de rechercher nos propres intérêts. Nous rangeons donc notre costume religieux pour nous revêtir de notre habit séculier avec un sentiment de soulagement, comme si nous étions libérés d'un joug inhabituel. C'est ce qui nous permet de vivre notre vie temporelle avec aisance et naturel, et donc avec beaucoup plus de puissance charnelle".

Par la suite, cette pensée ne me quitta pas, et même se renforça. Peu après, j'assistai à une réunion. Le responsable introduisit la réunion par une lecture de Jean 15, où Jésus dit : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire". Ces paroles me frappèrent d'une manière toute particulière. J'avais déjà lu ces paroles des centaines de fois, et je croyais les avoir bien comprises. Mais à ce moment précis, il me sembla que je les entendais pour la première fois. Elles se révélaient d'une manière nouvelle et merveilleuse.

Je me dis : "C'est exactement cela ! Jésus nous dit que sans Lui, nous n'avons aucune vie réelle. Tout ce que nous faisons sans Lui, Dieu le met au même rang que le néant ! Ce n'est rien du tout pour Lui !" Puis je me demandai s'il y avait beaucoup de Chrétiens qui croyaient réellement ces paroles, pas seulement d'une manière théorique, mais en les appliquant concrètement dans leur vie de tous les jours. En un éclair de révélation, je compris que le vrai secret de notre union avec Christ résidait dans cet aspect pratique, tout autant que dans la profondeur de nos révélations intérieures. Car si je ne fais absolument rien sans Jésus-Christ, cela signifie que je suis donc unie à Lui d'une manière continuelle et incontestable. Tandis que si je vis la plus grande partie de ma vie quotidienne en étant séparée de Lui, ou sans aucun contact avec Lui, je n'ai aucune union réelle avec Lui, quelle que soit la nature élevée ou exaltée de mes émotions religieuses.

C'est donc pour étudier cet aspect particulier de notre union avec Christ que j'ai écrit cet article. Car je suis certaine que ce divorce entre les choses spirituelles et les choses temporelles, divorce que j'ai évoqué plus haut, est la cause la plus directe et la plus importante de notre difficulté à établir une véritable union spirituelle avec Christ, et de notre facilité à rejeter de notre vie quotidienne tout ce qui est spirituel. C'est aussi pour cela que cette union avec Christ est considérée par la grande masse des êtres humains comme un objectif complètement impossible à atteindre. En outre, c'est encore pour cela que la plupart des Chrétiens abordent la vie religieuse d'une manière artificielle et guindée, ce qui les empêche de vivre la vie libre et heureuse qui appartient de droit à tous les enfants de Dieu.

Il me semble donc qu'il est vital pour nous de bien comprendre la vérité dans ce domaine.

La pensée qui m'est la plus claire est la suivante : c'est notre union avec Christ qui est la clef de tout. Si nous sommes un avec Lui, il est clair que nous ne pouvons rien faire sans Lui. Car si nous sommes un, nous ne pouvons plus agir comme si nous étions deux ! Si, dans un domaine de ma vie, j'agis sans Christ, je ne suis pas un avec Lui dans ce domaine-là. Je suis, sur ce plan, comme un sarment coupé du cep, desséché et inutile. Comme si un sarment cessait de reconnaître sa dépendance du cep pour grandir, pousser et porter du fruit, et s'il s'imaginait qu'il disposait d'une capacité propre lui permettant de s'enrouler sur un arbre, sans être rattaché à son cep pour cela. Bien entendu, s'il prenait son indépendance, il se dessécherait et mourrait. Il en est de même pour nous, car nous sommes les sarments, et Christ est le cep. Il n'est pas possible que nous agissions de manière indépendante de Lui, quelles que soient nos actions, petites ou grandes. Sinon, cela signifie pour nous le dessèchement et la mort, tout comme un sarment qui agirait indépendamment du cep.

Pour revenir à mon thème, nous pouvons donc comprendre à quel point ce divorce est fatal à notre vie d'union avec Christ, ce dont pourtant notre âme a soif. Nous avons tous compris, plus ou moins, que sans Lui nous ne pouvons pas vivre notre vie spirituelle. Mais quant il s'agit de notre vie temporelle, de faire notre travail en entreprise, notre ménage, ou nos courses, y a-t-il beaucoup de Chrétiens qui, même théoriquement, pensent que ces choses peuvent aussi être faites en Christ et pour Christ, et même qu'elles ne peuvent être bien faites que si nous demeurons en Lui, et si nous les accomplissons avec Sa puissance ?

Mais si c'est Christ qui agit en celui qui conduit la prière à l'église, quand il est un avec Christ, ce doit aussi être ce même Christ qui agit en celui qui travaille dans sa maison ou dans son entreprise. Dans leur essence, toutes ces activités sont aussi spirituelles les unes que les autres. C'est l'homme qui fait l'action, et non pas l'action qui fait l'homme. Nous devons accomplir les actes les plus ordinaires de notre vie domestique ou sociale avec la même solennité et la même douceur que nos actes dits religieux ou spirituels. Il doit en être ainsi, si nous devons reconnaître Dieu dans toutes nos voies, et tout faire pour Sa gloire, même s'il s'agit de manger et de boire.

Si notre vie spirituelle remplit réellement toute notre vie, et si elle n'est pas quelque chose de séparé dans notre vie ordinaire, elle doit nécessairement imprégner et inspirer tout ce que nous vivons. Rien, dans notre vie, même sur le plan le plus naturel et le plus humain, ne doit échapper au contrôle et à la direction du Seigneur.

Si Dieu est toujours avec nous, Il est donc aussi avec nous dans nos activités professionnelles et sociales, tout autant que dans nos activités dites religieuses, et la présence du Seigneur est aussi solennelle dans les unes que dans les autres.

Si c'est un fait qu'en Lui "nous avons la vie, le mouvement et l'être," alors c'est aussi un fait, que nous la sachions ou non, que sans Lui nous ne pouvons rien faire. Les faits sont têtus, Dieu soit loué, et ne changent pas, quels que soient nos sentiments.

Dans le Psaume 127, nous trouvons une illustration frappante de cette vérité. Le Psalmiste écrit : "Si l'Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; si l'Eternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ; il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil" (Psaume 127:1-2).

Il nous est parlé de deux choses qui sont faites en vain, si ce n'est pas le Seigneur qui les fait. Ce sont pourtant deux choses de la vie ordinaire, sur un plan tout à fait humain. La leçon spirituelle qui nous est enseignée ici nous frappe, parce qu'elle nous parle de la nécessité de la présence de Dieu dans les choses ordinaires de la vie. Il s'agit là de faits évidents et incontournables.

La Bible est pourtant remplie de cette vérité. On peut se demander comment un lecteur de la Bible peut ne pas en tenir compte. Que cela concerne la construction d'une ville, le nombre de nos cheveux ou la chute d'un moineau, dans toutes nos activités quotidiennes, La Bible nous dit que Dieu est présent, Lui qui est à l'origine de toute chose. Tout ce que nous faisons, même le simple fait de manger ou de boire, nous devons le faire pour Lui et pour Sa gloire. La Bible nous exhorte à vivre ainsi, et à marcher toujours dans la lumière, afin que nos oeuvres soient manifestées, qu'elles soient spirituelles ou matérielles, parce qu'elles sont "faites en Dieu".

Quel réconfort indicible, pour nous tous qui aimons notre Seigneur, que de pouvoir faire de toute notre vie quelque chose de sacré, une vie entièrement vécue au service de Dieu, que nous soyons dans notre entreprise, dans notre cuisine, dans notre salon ou avec nos enfants, en considérant tout lieu comme aussi solennel que notre église ou notre groupe de prière !

Une chère jeune mère de famille chrétienne vint un jour me trouver. Elle avait le coeur très lourd, parce qu'elle était complètement absorbée par tous les travaux de son existence. Elle me dit : "Il me semble qu'il n'y a rien de spirituel dans ma vie, du début à la fin de la semaine. Je suis tellement occupée par mes nombreux enfants en bas âge que je passe tout mon temps à régler tous les problèmes de ma maisonnée. Chaque soir, quand je me couche, j'ai le coeur très lourd, parce que je me suis sentie séparée de mon Seigneur tout au long de la journée, incapable de faire quoi que ce soit pour Lui !"

Je lui ai parlé de tout ce que je viens de vous expliquer, l'assurant que tout cela serait complètement transformé si elle voulait bien reconnaître la présence de Dieu au milieu de tous ses travaux ménagers, et sa totale dépendance du Seigneur pour les accomplir. Son coeur reçut avec joie cette bonne nouvelle. Plusieurs mois plus tard, elle me dit qu'à partir de ce moment précis, sa vie avait été transformée et glorifiée. La présence du Seigneur brillait à présent dans sa vie, et tout ce qu'elle faisait, elle le faisait comme un doux service qu'elle Lui rendait continuellement.

Une autre Chrétienne, une jeune femme de bonne famille, vint me trouver avec le même problème. Il lui semblait qu'il y avait dans sa vie trop de choses qui la séparaient de Dieu, et elle n'avait aucune sensation de Sa Présence. Je lui dis qu'elle ne devait rien faire qui puisse causer une telle séparation entre Dieu et elle. Mais elle m'assura que cela lui était impossible, car les choses dont elle parlait n'étaient pas mauvaises en elles-mêmes. Elle me dit : "Par exemple, il est clair que c'est mon devoir d'aller faire les courses avec ma mère. Pourtant, rien ne semble me séparer autant de Dieu que le fait d'aller faire les courses !" Je lui posai cette question : "Que dirais-tu d'aller faire tes courses comme un service rendu à Dieu pour Sa gloire ?" Elle s'exclama : "Quoi ? Faire les courses pour Dieu ? Je n'ai jamais entendu une chose pareille !" Je lui dis : "Mais pourquoi donc ? S'il est juste de faire nos courses, ne devraient-elles pas être faites pour Dieu ? Car nous devons faire toutes choses pour Sa gloire. Et si une chose n'est pas juste, nous ne devons pas la faire du tout ! En tant que Chrétienne, tu ne devrais rien faire, si tu ne peux pas le faire pour Lui !" Après une courte pause, elle s'écria : "Je vois ! Je vois ! Maintenant, la vie me semble complètement différente ! Rien ne peut me séparer de Lui, si ce n'est le péché. Au contraire, tout acte fait pour Sa gloire, quel qu'il soit, ne peut que me rapprocher de Lui, et me rendre Sa présence plus réelle !"

Ces deux exemples devraient illustrer mon propos. Je suis certaine que la vie de milliers d'autres Chrétiens, qui ploient sous le même fardeau, pourraient être aussi transformées, s'ils comprenaient ces vérités et les mettaient en pratique !

Un auteur spirituel de l'ancien temps a dit que, pour devenir un saint, il n'était pas toujours nécessaire de changer nos actes, mais qu'il nous fallait seulement les faire pour Dieu ; que nous devions commencer par faire pour Sa gloire, et par sa puissance, tout ce que nous faisions auparavant pour nous-mêmes, et avec nos propres forces. Après tout, n'est-ce pas exactement ce que le Seigneur a voulu dire, quand Il nous a dit : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire" ?

Il y a aussi un autre aspect de cette vérité, qui est très réconfortant. Le Psalmiste déclare, dans les versets que j'ai déjà cités : "En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ; il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil". En d'autres termes, pourquoi vous faire autant de soucis ? Car tout ce que vous faites ne servira à rien si ce n'est pas Dieu en vous qui le fait. Quelle folie alors que de s'inquiéter et de se tracasser, puisque Dieu, par Sa présence, assume Lui-même la responsabilité de ce que nous faisons, si c'est par Lui et pour Lui que nous le faisons !

Quelle vanité, en vérité, et combien j'aimerais que tous les enfants de Dieu le réalisent !

Nous qui sommes des mamans, nous devrions le savoir. La manière dont nous occupons de nos enfants devrait nous apprendre quelque chose, si du moins nous avons des yeux pour voir !

Combien de mères se sont levées tôt, se sont couchées tard, et ont mangé le pain de la douleur, juste pour aider leurs enfants bien-aimés à bien s'endormir ! Combien leur coeur aurait été affligé si, malgré toutes leurs peines, leurs enfants avaient refusé de se reposer ! Je sais que je peux parler au coeur de certaines mères, et je suis certaine qu'elles pourront comprendre ce que je veux dire. Elles se rappelleront comment leur petit garçon a pu rentrer à la maison, les joues roses et les vêtements déchirés, tout fatigué d'avoir tant joué, et comment elles n'ont pas hésité à se coucher tard et à se lever tôt pour repriser leurs vêtements et réparer tous leurs dégâts, afin que leurs bien-aimés puissent jouir pleinement de leur repos et de leur sommeil ! Combien cela aurait été vain, et même pire que vain, si ces petits chéris avaient eux-mêmes refusé de se coucher, avaient voulu veiller avec leur mère, se lever tôt avec elle, et manger aussi le pain de la douleur, alors que leur maman se faisait une joie de se sacrifier pour eux, afin qu'ils n'aient pas à le faire !

Si cela peut être vrai de la part d'une maman, combien plus encore cela doit-il être vrai de la part du Seigneur, qui est venu sur la terre sous une forme humaine, pour Se charger de nos fardeaux et porter nos douleurs, pour faire à notre place tout ce que nous ne pouvions pas faire, afin que nous puissions "entrer dans Son repos" !

Bien-aimés, êtes-vous entrés dans ce repos ?

"Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes" (Hébreux 4:10). Celui-là a fini par apprendre cette grande leçon, que sans Lui il ne peut rien faire, mais qu'il peut tout faire par Christ qui le fortifie. Il a donc fini par abandonner tout effort personnel, et s'est abandonné entre les mains de Dieu, pour qu'Il puisse produire en lui le vouloir et le faire, selon le bon plaisir de Sa volonté. C'est cela, et seulement cela, le repos réservé au peuple de Dieu.

Les hommes de science s'efforcent de ramener toutes les énergies de la nature à une seule énergie fondamentale. Aujourd'hui, la science désire ardemment démontrer l'unité de nos origines. La lumière, la chaleur, et le son, sont les effets d'une même énergie différemment appliquée, et cette énergie est toujours en mouvement. La Science affirme que tout peut être ramené à cette énergie fondamentale. Je n'ai pas la compétence de juger s'ils ont raison ou tort. Mais la Bible nous révèle qu'à l'origine de toute chose il y a la puissance de Dieu. Dieu est à la source de tout ce qui existe, et en Lui nous pouvons tout expliquer. Sans Lui, rien de ce qui s'est fait n'aurait pu se faire, et sans Lui rien de ce qui a été créé n'aurait pu venir à l'existence.

Il ne s'agit certainement pas là de la révélation d'un nouveau mystère. Mais c'est la simple démonstration, comme notre Seigneur l'a dit, que "sans Lui nous ne pouvons rien faire".

A propos de Lui-même, Il a dit : "Je ne peux rien faire de moi-même". Il voulait dire par là que Lui et Son Père étaient si parfaitement un que le Seigneur Jésus ne pouvait entreprendre aucune action indépendante de la volonté de Son Père. Il s'agit aussi, pour nous-mêmes, d'une révélation de la glorieuse nécessité d'être unis à Christ, afin qu'Il puisse réellement dire que sans Lui nous ne pouvons rien faire. C'est Lui qui nous a unis à Lui, afin que nous ne puissions entreprendre aucune action indépendante de Sa volonté, comme Lui-même ne peut le faire vis-à-vis de Son Père.

Cher Chrétien, peux-tu avoir un aperçu de cette gloire merveilleuse ?

Croyons donc que sans Lui, nous ne pouvons littéralement rien faire ! Nous devons le croire, car c'est la vérité ! Sachons reconnaître cette vérité, et agissons en conséquence ! Renonçons de tout notre coeur à toute action entreprise en dehors de Christ. Commençons à Le reconnaître dans toutes nos voies ! Tout ce que nous faisons, faisons-le pour Lui et pour Sa gloire ! Dépendons de Lui seul pour la sagesse, la force, la douceur, la patience, et tout ce dont nous avons besoin pour vivre comme nous devons réellement le faire !

Je le répète, il ne s'agit pas tellement de changer ce que nous faisons. Il s'agit de changer nos motivations, et de dépendre réellement du Seigneur. Nous continuerons à accomplir la plupart des actions qui sont les nôtres, à la maison, au bureau ou à l'usine. Mais, intérieurement, nous aurons mis Dieu à la première place. Nous aurons décidé de dépendre de Lui seul et de Le servir, Lui seul. Cela fera toute la différence entre une vie vécue aisément, dans la gloire de Sa présence, et une vie vécue avec peine, quand nous sommes séparés de Lui. En laissant le Seigneur entrer pleinement dans notre vie, nous aurons également accès à la merveilleuse sagesse divine pour conduire toutes nos affaires. Nous gagnerons aussi en rapidité et en compétence, nous serons surpris de voir notre étonnante fertilité, nous pourrons comprendre la vraie nature des choses, et nous jouirons d'un plein accroissement dans tous les domaines, ce qui nous réjouira pleinement, nous dont l'âme était auparavant étriquée et entravée.

Je crois qu'il en sera littéralement ainsi ! Notre maison sera mieux tenue, nous serons moins fatigués, nous pourrons éduquer nos enfants plus facilement, repriser nos chaussettes plus rapidement, et prendre soin de nos invités plus confortablement. Si nous avons des employés, nous saurons les diriger plus efficacement, nos affaires seront conclues d'une manière bien plus satisfaisante et toute notre vie se déroulera avec bien plus de douceur et d'harmonie. Car Dieu nous accompagnera à chaque moment. Quand Dieu est présent, tout doit bien se passer !

En outre, notre âme, avec naturel et simplicité, prendra l'habitude sacrée de "demeurer en Christ". La présence du Seigneur deviendra, enfin, une réalité dans notre vie et dans notre conscience. Nous apprendrons à converser en permanence avec Lui, même en silence et secrètement, ce qui sera pour nous la source d'une joie continuelle.

Parfois, l'enfant de Dieu pose avec empressement cette question : "Y a-t-il pour nous, êtres humains, un moyen sûr et certain d'atteindre une union et une communion parfaites avec Dieu ?" Le moyen le plus sûr et le plus rapide est de mettre en pratique ce que je vous ai exposé. En accomplissant tous nos devoirs quotidiens en Dieu et pour Dieu, nous pourrons atteindre les hauteurs les plus sublimes. Cet objectif ne doit pourtant pas être considéré comme une récompense. Mais ce sera un résultat normal que nous ne manquerons pas d'atteindre, si nous demeurons en Christ, et si nous refusons de Le quitter. Là où Il est, là nous serons aussi, et tout ce qu'Il est sera aussi à nous.

Cher lecteur, si tu veux réaliser cette union divine intérieure avec le Seigneur, commence dès maintenant à mettre en pratique ce que j'ai suggéré. Offre chaque moment et chaque acte de ta vie au Seigneur, et dis-Lui continuellement : "Seigneur, je fais cela en Toi et pour Ta gloire. Tu es ma force et ma sagesse, et Tu pourvois pleinement à tous mes besoins. Je ne dépends que de Toi !" Refuse de faire quoi que ce soit sans Lui, ou indépendamment de Lui. Persévère dans cette attitude, jusqu'à ce qu'elle devienne une habitude pour ton âme. Tôt ou tard, tu atteindras une pleine satisfaction des désirs profonds de ton âme, dans la présence de Christ, Ta Vie qui demeure en toi.

(Hannah W. Smith dans Le secret du chrétien pour une vie heureuse)

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