Question 1: "Qu’est-ce qu’un-e protestant-e?" Sociologiquement, c’est celui ou celle qui se déclare chrétien-ne et qui n’est ni catholique-romain-e, ni orthodoxe. Historiquement, c’est celui ou celle qui se situe du côté de la Réforme du 16e siècle. Théologiquement, c’est celui ou celle qui affirme trois refus (selon le théologien français Laurent Gagnebin): Le refus de faire d’un homme, le pape, le représentant de Dieu sur terre. Le refus de faire d’une femme, Marie, une intermédiaire entre Dieu et les êtres humains. Le refus de faire d’une chose, l’hostie, le corps du Christ. Question 2: "Qu’est-ce qu’un-e réformé-e?" C’est un-e protestant-e qui se réclame de la théologie du Suisse Huldrich Zwingli, des Français Guillaume Farel et Jean Calvin, de l’Écossais John Knox. C’est un-e protestant-e qui déclare appartenir à l’une ou l’autre des Églises réformées (indépendantes et souvent nationales) implantées sur les cinq continents.
Être antichrist, c'est nier que Christ est venu en chair (2 Jean 7). Nier que Christ est venu en chair, c'est nier que Dieu S'est montré à nous tel qu'IL EST. Nier que Dieu S'est montré à nous tel qu'IL EST, c'est ne pas voir, voire même ne pas vouloir voir, et donc ne pas pouvoir s'approprier, ce qu'IL EST. Du fait que beaucoup ne veulent pas voir ni s'approprier ce que Christ est, l'antichrist est déjà là (lire 1 Jean 4:3). L'antichrist est donc déjà là du fait que, ce qu'est Christ, est nié par beaucoup: Beaucoup nient que Christ est le prince de paix: beaucoup en effet approuvent l'intervention armée, quelle qu'elle soit. Ceux-là nient donc que Dieu nous a montré le chemin de la paix en Christ venu en chair: ceux-là donc sont l'antichrist. Beaucoup nient que Christ est notre guide: beaucoup en effet, plutôt que de suivre Christ, suivent des leaders religieux. Ceux-là donc nient que Dieu nous a montré que l