Jésus ne se donnait pas la peine d'adapter son message pour le rendre attrayant aux personnes attachées au monde. Sa prédication en public et ses propos en privé étaient directs et sans fard. Rien de ce qu'il disait au sujet du prix à payer pour être son disciple n'était dilué, nivelé par le bas, allégé, tu, atténué, minimisé, édulcoré. Il ne se montrait pas le moins du monde encourageant - au contraire, il faisait tout son possible pour décourager ceux qui voulaient le suivre pour ce qu'il apportait (nourriture, miracles, etc.). Voir Jean 6 . [...] Il n'a jamais modifié sa description du prix à payer pour le suivre. Et - contrairement à ce qui se fait dans les églises de nos jours - il ne réservait pas ses paroles dures aux gens qui avaient déjà foi en lui. Il tenait les mêmes propos aux non-croyants ( Luc 14:25-33 ) et à ceux qui se disaient prêts à le suivre partout ( Luc 9:57-62 ). Il a été jusqu'à dissuader un grand nombre de personnes ( Jean 6:66-67
Être antichrist, c'est nier que Christ est venu en chair (2 Jean 7). Nier que Christ est venu en chair, c'est nier que Dieu S'est montré à nous tel qu'IL EST. Nier que Dieu S'est montré à nous tel qu'IL EST, c'est ne pas voir, voire même ne pas vouloir voir, et donc ne pas pouvoir s'approprier, ce qu'IL EST. Du fait que beaucoup ne veulent pas voir ni s'approprier ce que Christ est, l'antichrist est déjà là (lire 1 Jean 4:3). L'antichrist est donc déjà là du fait que, ce qu'est Christ, est nié par beaucoup: Beaucoup nient que Christ est le prince de paix: beaucoup en effet approuvent l'intervention armée, quelle qu'elle soit. Ceux-là nient donc que Dieu nous a montré le chemin de la paix en Christ venu en chair: ceux-là donc sont l'antichrist. Beaucoup nient que Christ est notre guide: beaucoup en effet, plutôt que de suivre Christ, suivent des leaders religieux. Ceux-là donc nient que Dieu nous a montré que l