Croyance ou foi ?

L'étude sur le fonctionnement du cerveau montre qu’il existe une lutte perpétuelle entre les observations objectives que nous nous efforçons de faire et tout un ensemble d’habitudes, de préjugés, de croyances, qui nous inclinent à nous représenter les choses sous un jour tout autre que ce qu’elles sont en réalité.

Par exemple, tout fidèle d’une religion élude ce qui remet en cause sa croyance, pour ne voir que ce qui est propre à la renforcer.

Les publicitaires ont compris les premiers à quel point il était aisé de tromper le cerveau du consommateur en associant les produits à vendre avec des représentations et symboles agréables pouvant n’avoir aucune espèce de rapport avec lui.

Des expériences montrent que notre jugement sur une personne ou une chose peut varier du tout au tout selon qu’elle nous a d’abord été présentée sous un jour favorable ou défavorable : un même vin donne une sensation de plaisir plus intense, par exemple, lorsqu’il est associé à un prix plus élevé.

Placé devant une contradiction insoluble et désagréable, notre cerveau génère spontanément, et à notre plus complet insu, des chaînes d’arguments souvent invraisemblables, que nous acceptons cependant sans la moindre discussion dès lors qu’elles parviennent au résultat voulu, qui est de nous réassurer dans notre structure mentale habituelle (agoravox).

On retrouve ce phénomène en science, où nous avons tendance à croire que nous sommes des observateurs extérieurs au monde observé, alors que nous en faisons partie. Nous croyons expliquer la réalité, ce qui nous rassure, alors que nous ne faisons qu'expliquer comment l'être humain voit la réalité.

Les théories du complot, ou conspirationnisme, relèvent aussi de ce phénomène.

Pour revenir à la religion, combien se bouchent les oreilles et se voilent les yeux lorsqu'un scandale entache celle à laquelle ils adhèrent ? Combien tiennent mordicus à des idées non bibliques, mais qu'ils affirment être bibliques ?


Combien ont besoin de se rassurer, en se basant non sur une relation avec Dieu - la foi - mais sur une croyance - la religion - ?

La Bible affirme que l'amour chasse la crainte (II Tim 1:7, I Jean 4:18) : alors, pourquoi cette crainte, qui pousse à se rassurer, et par conséquent à se réfugier dans des croyances ?

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