Les dogmes religieux et leurs effets pervers
Si nous observons un peu l'histoire de l'Église, nous pouvons constater que la conception des dogmes suit de très près la mise en place du système religieux babylonien qui va malheureusement séparer peu à peu les clercs des laïques.
Dans ce système à deux classes, les « clercs » (ceux qui « savent ») vont décréter ce qu'il faut croire (Le mot « dogme » vient du grec « dogma » qui signifie : décret, décision), et les « laïques » vont devoir baisser le nez et se soumettre au dogme, sous peine d'être bannis de ce système religieux qui a pris indument le titre « d'église ».
A partir de ce moment, la connaissance de Dieu et de son Fils ne va plus être une vivante expérience personnelle et communautaire de communion avec le Dieu Sauveur (qui est pourtant la seule qui donne la Vie éternelle selon Jean 17. 3.) , mais va devenir une étude intellectuelle où le Père et le Fils vont être disséqués et analysée (comme des animaux de laboratoire) avant d'être soigneusement rangés par les clercs sur les étagères poussiéreuses et inertes du savoir dogmatique, en y gardant un sinistre pouvoir de division et d'exclusion...
Dans leur orgueil, ils se sont imaginé qu'il leur fallait suppléer aux « lacunes » de la Bible en décrétant par des dogmes bien précis ce que Dieu avait pourtant décidé de laisser voilé. Ils ont cru qu'ils pouvaient faire mieux que tous ces hommes qui ont pourtant été « poussé par l'Esprit » pour nous transmettre la pensée de Dieu (2 Pierre 1. 20-21.) Malheureusement, ils ont ainsi fait croire au peuple qu'il n'était plus nécessaire de rechercher une relation personnelle vivante avec le Dieu Sauveur, ce qui est pourtant la seule façon de découvrir dans une communion vivante, par l'Esprit, toute la richesse des « trésors de la science et de la connaissance » qui sont « cachés en Christ » (Col. 2. 3.).
Ils ont offert les fruits empoisonnés de « l'arbre de la connaissance » au lieu d'encourager à se nourrir personnellement à « l'arbre de la vie »...
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