Inerrance ou errance ?
En théologie chrétienne, l'inerrance biblique (ou simplement inerrance) est une position doctrinale selon laquelle la Bible ne comporte aucune erreur dans sa forme originelle (manuscrits d'origine), tant en ce qui concerne la foi et la vie du croyant, qu'au sujet de l'authenticité du texte et des détails relatifs aux thèmes scientifiques, historiques et géographiques. Ceci implique que les auteurs bibliques auraient suivi la volonté de Dieu, et que celui-ci leur aurait évité toute erreur dans leurs affirmations factuelles - Wikipédia , lu le 8.02.2018. (lire aussi Déclaration de Chicago sur l’inerrance biblique.)
Du moment que le NT utilise le texte de la Septante (LXX) lorsqu'il cite l'AT, et que ce texte de la LXX était considéré à l'époque de sa rédaction comme jumeau du texte hébreu d'alors (Vie de Moïse, par Philon), l'inerrance - qui dit que les manuscrits d'origine ne comportent aucune erreur - ne commande-t-elle pas de traduire l'AT à partir de la LXX (ou de l'hébreu correspondant des manuscrits retrouvés à Qumrân) ? Ou alors on traduit à partir du texte massorétique (TM) et on oublie l'inerrance.
Mais surtout, cessons ces jongleries qui consistent à dire, comme certains le font, que "seuls les versets de la LXX cités par le NT sont corrects, le reste n'est pas fiable" (certains font le même type de raisonnement concernant l'interprétation spirituelle : seuls les passages de l'AT interprétés spirituellement dans le NT pourraient être interprétés ainsi... les autres devant être abordés dans leur sens immédiat).
Beaucoup semblent ne pas chercher la vérité, mais la confirmation de leurs opinions (en d'autres circonstances, cette attitude fait perdre la foi lorsque les illusions s'envolent) - ici, c'est d'errance qu'il s'agit...
Du moment que le NT utilise le texte de la Septante (LXX) lorsqu'il cite l'AT, et que ce texte de la LXX était considéré à l'époque de sa rédaction comme jumeau du texte hébreu d'alors (Vie de Moïse, par Philon), l'inerrance - qui dit que les manuscrits d'origine ne comportent aucune erreur - ne commande-t-elle pas de traduire l'AT à partir de la LXX (ou de l'hébreu correspondant des manuscrits retrouvés à Qumrân) ? Ou alors on traduit à partir du texte massorétique (TM) et on oublie l'inerrance.
Mais surtout, cessons ces jongleries qui consistent à dire, comme certains le font, que "seuls les versets de la LXX cités par le NT sont corrects, le reste n'est pas fiable" (certains font le même type de raisonnement concernant l'interprétation spirituelle : seuls les passages de l'AT interprétés spirituellement dans le NT pourraient être interprétés ainsi... les autres devant être abordés dans leur sens immédiat).
Beaucoup semblent ne pas chercher la vérité, mais la confirmation de leurs opinions (en d'autres circonstances, cette attitude fait perdre la foi lorsque les illusions s'envolent) - ici, c'est d'errance qu'il s'agit...