Notre grand honneur est dans le fait d’être ce que Jésus était et est encore
Avoir de la personnalité et une bonne connaissance de la nature humaine
suffit de nos jours pour réussir dans les cercles religieux!
La mort de notre Seigneur était apparemment un échec: il fut discrédité par les chefs de la religion établie, rejeté par la société et abandonné de ses amis. Celui qui le fit condamner à mort était un homme d’état qui jouissait d’un certain succès et du respect des hommes politiques d’alors. Il fallut la résurrection pour manifester le glorieux triomphe du Christ et la déroute tragique de ce gouverneur.
Il semble pourtant que l’église d’aujourd’hui n’en ait rien retenu.
Nous regardons encore aux choses selon le regard des hommes et jugeons selon un jugement humain. Une grande partie de l’activité religieuse fervente d’aujourd’hui n’est que l’expression du désir charnel de bien faire. Combien d’heures sont gaspillées dans la prière à supplier Dieu de bénir des projets qui n’ont d’autre but que de glorifier des hommes insignifiants! Combien d’argent réservé à l’oeuvre de Dieu est dilapidé par des hommes qui, en dépit de leurs appels émouvants, n’en cherchent pas moins à se donner charnellement en spectacle!
Le véritable chrétien devrait se détourner de tout cela. Les prédicateurs de l’Evangile devraient tout particulièrement sonder leur propre coeur et examiner de près leurs motivations. Nul homme n’est digne de réussir tant qu’il n’est pas prêt à échouer. Nul n’est moralement digne de réussir dans le service de Dieu tant qu’il n’est pas prêt à voir un autre recevoir les honneurs de sa réussite, si Dieu en décide ainsi…
Dieu permettra à Son serviteur de réussir quand il aura appris que la réussite ne le rendra pas plus cher au coeur de Dieu ni ne lui octroiera une plus grande valeur par rapport aux autres. Nous ne pouvons acheter la faveur de Dieu par de grandes foules ni de nombreux convertis, pas plus que par l’envoi de nouveaux missionnaires ni par un grand nombre de Bibles distribuées. Toutes ces choses peuvent être accomplies sans l’aide du Saint-Esprit! Avoir de la personnalité et une bonne connaissance de la nature humaine suffit de nos jours pour réussir dans les cercles religieux!
Notre grand honneur est dans le fait d’être ce que Jésus était et est encore. Etre accepté par ceux qui L’acceptent, rejeté par ceux qui Le rejetent, aimé par ceux qui L’aiment et haï par quiconque le hait. Quelle plus grande gloire un homme pourrait-il connaître?
A. W. Tozer
(Extrait de Born After Midnight, p. 58-59, Christian Publications)
La mort de notre Seigneur était apparemment un échec: il fut discrédité par les chefs de la religion établie, rejeté par la société et abandonné de ses amis. Celui qui le fit condamner à mort était un homme d’état qui jouissait d’un certain succès et du respect des hommes politiques d’alors. Il fallut la résurrection pour manifester le glorieux triomphe du Christ et la déroute tragique de ce gouverneur.
Il semble pourtant que l’église d’aujourd’hui n’en ait rien retenu.
Nous regardons encore aux choses selon le regard des hommes et jugeons selon un jugement humain. Une grande partie de l’activité religieuse fervente d’aujourd’hui n’est que l’expression du désir charnel de bien faire. Combien d’heures sont gaspillées dans la prière à supplier Dieu de bénir des projets qui n’ont d’autre but que de glorifier des hommes insignifiants! Combien d’argent réservé à l’oeuvre de Dieu est dilapidé par des hommes qui, en dépit de leurs appels émouvants, n’en cherchent pas moins à se donner charnellement en spectacle!
Le véritable chrétien devrait se détourner de tout cela. Les prédicateurs de l’Evangile devraient tout particulièrement sonder leur propre coeur et examiner de près leurs motivations. Nul homme n’est digne de réussir tant qu’il n’est pas prêt à échouer. Nul n’est moralement digne de réussir dans le service de Dieu tant qu’il n’est pas prêt à voir un autre recevoir les honneurs de sa réussite, si Dieu en décide ainsi…
Dieu permettra à Son serviteur de réussir quand il aura appris que la réussite ne le rendra pas plus cher au coeur de Dieu ni ne lui octroiera une plus grande valeur par rapport aux autres. Nous ne pouvons acheter la faveur de Dieu par de grandes foules ni de nombreux convertis, pas plus que par l’envoi de nouveaux missionnaires ni par un grand nombre de Bibles distribuées. Toutes ces choses peuvent être accomplies sans l’aide du Saint-Esprit! Avoir de la personnalité et une bonne connaissance de la nature humaine suffit de nos jours pour réussir dans les cercles religieux!
Notre grand honneur est dans le fait d’être ce que Jésus était et est encore. Etre accepté par ceux qui L’acceptent, rejeté par ceux qui Le rejetent, aimé par ceux qui L’aiment et haï par quiconque le hait. Quelle plus grande gloire un homme pourrait-il connaître?
A. W. Tozer
(Extrait de Born After Midnight, p. 58-59, Christian Publications)