Les quatre profils de leaders incompétents les plus fréquents

Idée reprise d'un article de l'AGEFI, que nous mettons à la sauce "ecclésiale", car la ressemblance entre ce qui se passe en entreprise et ce qui se passe en assemblée est troublante.



Par "leaders" nous comprendrons dans ce texte ceux qui se prétendent "leaders", car nous n'oublions pas que Jésus a dit de ne pas nous prétendre "leaders" (conducteurs), car Un Seul est "leader" (conducteur), le Christ.



L'impact d'un mauvais leader est énorme : dans le pire des cas, le leader est suffisamment mauvais pour démotiver tout le monde - les équipes sont désengagées. Dans le meilleur des cas subsistent quelques acteurs soucieux du devenir de l'assemblée. Ceux-ci s'engagent, s'investissent et maintiennent l'organisation à flot.

Cette situation présente un double désavantage : elle dissimule la médiocrité du mauvais leader et ostracise progressivement les acteurs impliqués parce qu'ils remettent en cause par leur attitude et leur énergie les comportements désengagés.

La première catégorie de mauvais leaders est celle des leaders distants. Les leaders distants basent leurs relations sur l'émotion, les ressentis, et non sur la réalité. Le doute et le scepticisme sont roi et sapent les bases de la confiance.

La deuxième catégorie sont les leaders égocentrés. Tout tourne autour de leur personne, de leurs perceptions, de leurs intérêts. Leurs relations sont manipulatoires. Ils se préoccupent plus de leur communication personnelle que de leur rôle de leader au bénéfice des autres. L'intérêt de l'assemblée passe loin derrière.

La troisième catégorie de mauvais leaders : les conformistes, qui priorisent la neutralité. Ce sont les leaders de l'eau tiède. Leur devise est "pas de vague". Vous ne les verrez jamais avoir une idée révolutionnaire. Jamais ils n'iront se battre pour quelqu'un de leur équipe : "pour vivre heureux, vivons cachés".

La dernière catégorie de leaders est la plus néfaste : les leaders absents. Le leader absent est celui qui n'a de leader que le titre. Il bénéficie des titres, positions, salaires et avantages qui vont avec, mais n'en assume pas le rôle. Son manque d'implication, son absence de décision le rend néfaste pour son assemblée. Mieux vaut pas de leader du tout qu'un leader "absent".

80% des personnes interrogées dans de nombreuses études considèrent comme leur première source d'inefficacité et de démotivation ce que leur "leader" devrait faire et ne fait pas, devrait dire et ne dit pas, devrait décider et ne décide pas.

Vous reconnaissez votre "leader" dans un de ces quatre profils ? C'est normal : le seul véritable leader, c'est le Christ (Mat 23:10).

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