L'étoile de David

Cette étoile est intéressante, car elle est honnête. De même que les textes de la Bible sont honnêtes en ne cachant pas les dérives des hommes aimés de Dieu, cette étoile révèle ce qu'est l'Homme, et ce qui lui manque.

Elle nous montre notre désir de Dieu (grand triangle qui pointe vers le haut) et surtout ce Dieu d'amour qui se révèle à nous (grand triangle qui pointe vers le bas).

Elle est basée sur le chiffre 6:
- il suffit de 6 traits pour la dessiner (les 2 grands triangles)
- elle a 6 petits triangles pour pointes
- elle a un hexagone pour centre

Elle nous montre ainsi le danger qui nous guette, à savoir de nous prendre pour Dieu: 6 est le chiffre de l'Homme (de peu inférieur à la perfection 7) et 3 celui de Dieu (Père/Fils/Esprit). Or, comme montré ci-dessus, le 6 apparaît 3 fois dans l'étoile de David, soit 666, l'Homme qui se fait Dieu (1): il y a constamment en nous cette tentation de savoir mieux que Dieu (arbre de la connaissance du bien et du mal), plutôt que de Lui faire confiance (foi, Arbre de Vie).

L'hexagone représente l'imperfection de la perfection humaine de peu inférieure à celle des anges.

Les 6 petits triangles indiquent que nous sommes semblables à des dieux, comme le dit la Bible, mais toujours avec ce "6" qui nous remet à notre juste place.

Bien que cette étoile ne soit pas dans la Bible, elle est le symbole de l'être humain honnête qui reconnaît sa défaillance et qui désigne Dieu comme le seul maître de l'univers.

(attention à certaines autres explications, qui ont souvent des relents d'occultisme)







PS: il nous est arrivé, plus par défi (pour voir les réactions) que par conviction, d'interpréter différemment (négativement) cette étoile. Nous nous en sommes repentis et avons soumis plusieurs fois au site concerné un rectificatif (le texte ci-dessus) ainsi que notre désir de repentance: nous avons essuyé une fin de non-recevoir. Par email, on nous a méprisés... alors, nous bénissons.

Notre premier réflexe a cependant été: c'est Dieu qui aura le dernier mot: "si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses" (Mat 6:15). S'il n'y a pas de pardon envers celui qui se repent, c'est qu'il n'y a pas d'amour: or celui qui n'a pas d'amour ne connaît pas Dieu (1 Jean 4:8).

Mais au vu de ses réactions (*), il semble que la personne qui tient le site en question a dû beaucoup souffrir par le passé. Alors:

Seigneur, ne lui impute pas ce péché!







(1) L'expérience de Dieu ne se fait pas avec des spots de lumière et des louanges bruyantes - elle ne se fait pas au milieu d'un rassemblement agité - l'expérience de Dieu se fait dans l'ombre de Dieu auquel on s'en remet: nous entrons en nous-mêmes, dans la profondeur de notre être, par la prière de repentance - qui est moins la liste de nos fautes de la semaine que la sortie hors des certitudes - tellement acquises qu'on ne les interroge plus.

La prière de repentance est une démarche de vérité qui nous permet de laisser derrière nous les images/idoles qu'on se fait de soi et qui n'ont que peu à voir avec ce que nous sommes vraiment. C'est un travail sur l'orgueil: l'âme ne s'appuie sur rien de ce qu'elle connaît - elle s'attend à Dieu.

Dieu n'est ni quelque chose qu'on saurait, ni quelqu'un qu'on connaîtrait. L'expérience de Dieu nous fait abandonner nos savoirs, nos prétentions à définir Dieu. Moïse n'annonce pas au peuple que tout ce qui se passe arrive pour savoir ce qu'est Dieu ou pour connaître Dieu, mais pour que sa crainte soit devant la face du peuple (Exode 20:20). L'expérience de Dieu est une expérience qui fait tomber tout savoir sur Dieu parce que Dieu n'est pas une chose ou une personne qui serait l'occasion d'un savoir particulier. La foi en Dieu est une foi confiante.

Dieu n'est pas un objet de savoir ou de connaissance. Ceux qui savent Dieu, ceux qui prétendent pouvoir parler au nom de Dieu, ceux qui savent ce que Dieu voudrait, ne parlent pas du Dieu que révèlent les textes bibliques, mais du Dieu de leurs fantasmes, et tout particulièrement de leur fantasme de toute-puissance.

Ne pas se tromper de Dieu est d'ailleurs l'objet de la véritable théologie, qui se fonde sur l'expérience personnelle de Dieu et qui permet de rejeter tout ce qui n'est pas Dieu. La théologie véritable privilégie les convictions passées au tamis de la critique et au feu de l'expérience personnelle confrontée à Dieu.

C'est cette théologie qui repousse les lieux communs, les évidences invérifiées, les discours péremptoires non argumentés. C'est cette théologie qui évite de se faire des idoles. Nous pouvons fort bien nous attacher à des choses vaines, qui nous apportent une satisfaction momentanée, mais qui n'ont rien de divin et tout du démon, terme qui s'applique si bien à ceux qui déclarent faire justice au nom de Dieu alors qu'ils ne font que transformer leurs frustrations et leurs rancunes en force de destruction (daemon).

C'est le travail du doute qui peut nous aider à nous débarrasser de toutes les fausses idées, de toutes les opinions de pacotille que nous tenons pour des vérités sur Dieu et qui ne sont que des inventions personnelles qui nous arrangent bien. Dieu est toujours au-delà de ce que nous faisons de Dieu. Dieu est au-delà de nos idolâtries, comme il est aussi au-delà de notre religiosité.

Ce n'est pas nous qui faisons venir Dieu, ni avec nos bonnes pratiques, ni avec nos bonnes paroles, ni avec nos bons sentiments, ni avec notre beau sourire. C'est Dieu qui vient, c'est Dieu qui a l'initiative de sa présence et non pas nous. C'est une manière de dire que nous ne contrôlons pas le divin, que nous n'avons pas la main sur le divin.

Par conséquent, dire Dieu, cela ne peut se faire qu'avec une extrême humilité et avec la conscience que nous n'avons jamais accès qu'aux traces de Dieu. Les dons de Dieu ne sont pas Dieu: qui prie Dieu pour ses dons est bien dans le malheur. C'est la créature qu'il adore et non le Créateur. En d'autres termes, prier Dieu pour ses dons, c'est s'intéresser à Dieu pour son propre profit, c'est une posture narcissique et perverse, comme le sont les fanatiques qui confondent Dieu avec leurs propres aspirations.

Certains craignent de connaître la volonté de Dieu, de peur d'être obligés à la suivre. Alors on suit aveuglément sans connaître, on croit son "leader" sans vérifier comme le faisaient les chrétiens de Bérée. On se repose sur la foi d'autrui sans se donner la peine de lire la Bible de manière suivie (on a ses versets, toujours les mêmes...): comme si ceux qui nous conduisent devaient être nos garants au jugement de Dieu - c'est comme croire en Dieu par procuration...

La foi véritable est une libération des formes religieuses qui s'arrogent des bouts de Dieu pour en faire, le plus souvent, des instruments de pouvoir. La foi véritable est une libération à l'égard des discours qui prétendent détenir Dieu - ce qui revient à en faire sa chose, autrement dit pas grand-chose. La foi véritable est une libération pour notre spiritualité qui, une fois débarrassée de tout ce qui n'est pas Dieu, est disponible pour recevoir l'empreinte de Dieu et peut être inspirée par Dieu, ce qui arrache notre humanité à sa nature chaotique, ce qui fait oeuvre de réconciliation entre les fratries divisées, ce qui nous permet d'être face à la vérité, ce qui fait crier et pleurer les prophètes, ce qui fait jaillir les psaumes, ce qui suscite la sagesse, etc.

L'Éternel est le dynamisme créateur de notre vie
L'Éternel est ce qui fait venir à l'existence ce qui n'existe pas encore
L'Éternel est ce qui suscite notre volonté irrépressible du bonheur.

(Inspiré de diverses sources, dont James Woody)


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