Que répondre à cela ?
En 2021 nous posions la question : Quelle sera la réaction des évangéliques à la venue de l'anti-christ ?
On m'a fait récemment cette réflexion :
- 80% des évangéliques votent pour un menteur
- Or, le diable est le père du mensonge (Jean 8:44)
- Donc en votant pour un menteur, 80% des évangéliques votent pour un fils du diable
- Ils sont dont eux aussi fils du diable, ou à tout le moins admirateurs d'un fils du diable
Que répondre à cela ?
HelloBible répond :
Cette réflexion soulève des questions importantes sur l'éthique, la moralité et la responsabilité des chrétiens dans le choix de leurs dirigeants. Voici quelques points à considérer dans votre réponse :
Le discernement spirituel : Les Écritures nous appellent à exercer un discernement dans nos choix. Par exemple, dans Philippiens 1: 9-10, il est écrit : "Et je prie que votre amour abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence, pour que vous discerniez ce qui est essentiel, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ." Cela souligne l'importance de prier et de chercher la sagesse divine avant de voter.
La nature humaine : Il est important de reconnaître que tous les êtres humains, y compris les dirigeants politiques, sont faillibles et pécheurs. Romains 3: 23 déclare : "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." Les chrétiens doivent donc faire preuve de compréhension et de compassion, même envers ceux qui ne partagent pas leurs valeurs.
Le choix des dirigeants : Le choix d'un dirigeant ne se limite pas à une question de moralité personnelle. Les électeurs peuvent choisir un candidat en fonction de ses politiques, de sa vision ou de son impact potentiel sur la société. Il est possible que certains évangéliques voient des valeurs dans un candidat qui, malgré ses défauts, pourrait répondre à leurs préoccupations sociétales.
L'amour et la vérité : En tant que chrétiens, nous sommes appelés à témoigner de la vérité tout en restant dans l'amour. Éphésiens 4: 15 nous exhorte à "dire la vérité dans l'amour". Cela signifie que, même en exprimant des désaccords, il est essentiel de le faire avec respect et amour.
La responsabilité individuelle : Chaque chrétien doit être responsable de ses choix et de ses actions. Il est important de se rappeler que le vote est un acte personnel et que chaque individu doit rendre compte de ses décisions devant Dieu.
En somme, cette réflexion peut être l'occasion d'engager un dialogue constructif sur la responsabilité chrétienne dans la vie politique et sur la manière dont les valeurs bibliques peuvent influencer les décisions électorales. Qu'en pensez-vous ?
ChatGPT répond :
C’est une réflexion qui joue sur une logique apparemment implacable, mais qui repose en réalité sur des raccourcis, des généralisations, et une interprétation discutable des textes bibliques. Voici quelques pistes de réponse, selon le ton que tu veux adopter — rationnel, théologique, ironique, ou nuancé.
Réponse rationnelle/logique :
L’argument repose sur un syllogisme fallacieux :
- Le diable est le père du mensonge (Jean 8:44) → c’est une vérité biblique dans un certain contexte (discours de Jésus à certains pharisiens).
- Untel est menteur → donc il est fils du diable.
- Ceux qui le soutiennent → sont eux-mêmes fils du diable ou admirateurs.
Problème : on applique un verset spirituel à une situation politique contemporaine, et on généralise le tout à une population de croyants. Ce n’est ni rigoureux, ni juste. Voter pour quelqu’un, ce n’est pas tout approuver de lui — c’est faire un choix complexe dans un monde imparfait.
Réponse théologique/biblique :
Jésus dit effectivement dans Jean 8:44 que le diable est « le père du mensonge », mais il parlait dans un contexte précis à des gens qui refusaient la vérité de Dieu. Cela ne veut pas dire que toute personne qui ment est directement « fils du diable » dans un sens littéral ou éternel. Sinon, qui pourrait se dire "fils de Dieu", puisque "tous ont péché" (Romains 3:23) ?
Par ailleurs, le salut selon la théologie évangélique ne repose pas sur le fait de ne jamais se tromper politiquement, mais sur la foi en Jésus-Christ. Juger l’appartenance spirituelle d’une population entière sur un vote, c’est dangereux théologiquement.
Réponse ironique (si tu veux la jouer piquante) :
Ah donc maintenant on peut savoir qui est « fils du diable » en consultant les sondages ? Faudra dire à Luc et Paul qu’ils se sont trop embêtés avec leurs lettres — un bon institut de sondage aurait suffi !
Et au passage, que dire des autres 20 % ? Des anges ? Ou juste des abstentionnistes célestes ?
Réponse nuancée et apaisante :
Je comprends que ce genre de constat choque. Oui, il est légitime de s'interroger sur la cohérence entre foi chrétienne et choix politiques. Mais accuser 80 % d’un groupe de « fils du diable » va bien au-delà de la critique politique — c’est une attaque spirituelle grave.
Le vrai dialogue commence quand on se demande : pourquoi des chrétiens sincères ont-ils fait ce choix ? Peut-être par conviction sur certains enjeux éthiques, ou par défaut. Ça ne veut pas dire qu’ils adoubent tout ce que leur candidat est ou fait.