La dîme
Jésus et Paul
Jésus n'était pas enclin à encaisser l'argent de ses disciples (Jean 12:6, Mat 19:21), ni l'apôtre Paul, qui préférait travailler de ses mains plutôt que d'être à charge des églises locales (2 Cor 12:14, 1 Thess 2:9, début d'Actes 18).
Il est cependant une foule de prédicateurs qui sont loin de ces attitudes
Dans certaines "églises", les "fidèles" s'entendent dire qu'il leur faut verser la 'dîme' parce que ce serait un "enseignement biblique" - 'dîme' se rapporte à "dix", et désigne donc 10 % des revenus. Le fidèle de ce type de mouvement devra donc faire une offrande "volontaire" de 10 % de son salaire, qui sera consacrée au fonctionnement de son église et aux "projets" que font ses dirigeants.
Mais est-ce bien une offrande volontaire ?
Que devons nous penser lorsque le dirigeant (pasteur, prédicateur, etc.) insiste lourdement dans ses prêches, par exemple sous cette forme: "La 'dîme' est prescrite dans la Bible, c'est donc la volonté de Dieu que les croyants véritables s'en acquittent" - et certains ajoutent: "nous sommes libres de ne pas la donner, mais dans ce cas il est inutile de prier Dieu, car il ne saurait exaucer ceux qui ne lui obéissent pas!". Ainsi, certains prédicateurs n'hésitent pas à menacer leurs fidèles, allant jusqu'à dire: "vous volez Dieu lorsque vous ne donnez pas la 'dîme' à l'église".
Ce que ces prédicateurs indélicats (ou ignorants...) oublient de dire
La 'dîme' était une loi qui ne concernait que les Juifs de l'Ancienne alliance, lorsqu'ils vivaient dans un état théocratique. Les chrétiens n'étant plus assujettis à la loi de Moïse (Gal 5:4 "vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi"...), n'ont donc plus à verser la 'dîme'. La prescription de verser la 'dîme' n'existe pas dans les Evangiles, ni dans le reste du Nouveau Testament.
10%: vraiment ?
Si malgré cela certains s'entêtent à vouloir donner la 'dîme', qu'ils sachent que le taux de 2,5 % de leurs revenus suffira, ainsi qu'il est prescrit dans la loi de Moïse: "Au bout de trois ans, tu sortiras toute la 'dîme' de tes produits... Alors viendront le lévite (prêtre), qui n'a ni part ni héritage avec toi, l'étranger, l'orphelin et la veuve, qui sont dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que l'Eternel ton Dieu te bénisse..." Deut 14:28-29. Nous voyons dans ce texte que la 'dîme' était divisée en 4 parts, celle des prêtres, celle des étrangers, celle des orphelins et celle des veuves. Aujourd'hui nous payons tous trois de ces parts de 'dîme' (voire quatre dans certaines régions), par les impôts directs et indirects. En effet, les orphelinats, les pensions de reversions aux veuves etc. sont à la charge de l'état et des caisses de retraites et non de l'Eglise. Ainsi, si certains désirent absolument verser une 'dîme', 2,5 % de leurs revenus suffiront car il ne reste à leur charge que la part du prêtre (le Lévite), soit le quart de la 'dîme', et le reste (l'étranger, la veuve, l'orphelin) ils l'ont déjà donné (ce taux tombe à 0% pour ceux qui paient un "impôt ecclésiastique"). Il est par conséquent malhonnête de la part de ces prédicateurs de s'octroyer la part des étrangers, des orphelins et des veuves. La seule prescription évangélique sur l'offrande est la suivante: "Que chacun donne comme il l'a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte..." 2 Cor 9:7.
Le porte-monnaie, baromètre de la spiritualité
La référence à la 'dîme' est fort commode pour pomper 10% des revenus des fidèles: "c'est écrit quelque part dans la Bible", donc "Dieu le veut". Si vous ne versez pas la 'dîme' à votre église, "vous volez Dieu!". Il s'agit bien là d'une arnaque intellectuelle... Beaucoup excellent dans l'application de cette sorte d'impôt pour "la plus grande gloire du Très Haut". Le fonctionnement de ce système de prélèvement va souvent de pair avec l'exclusivité prétendue de la vérité, du salut, et l'imminence du jugement dernier. Comme dans le commerce, pour soutirer la décision d'achat au client potentiel, il faut l'amener à prendre rapidement une position en l'assurant que le produit est bientôt épuisé et qu'il ne pourra le trouver nulle part ailleurs. Et cela fonctionne tout aussi bien dans le domaine qui nous occupe ici: "l'opportunité d'être sauvé est de courte durée car la fin du monde est proche".
(d'après différentes sources)
Jésus n'était pas enclin à encaisser l'argent de ses disciples (Jean 12:6, Mat 19:21), ni l'apôtre Paul, qui préférait travailler de ses mains plutôt que d'être à charge des églises locales (2 Cor 12:14, 1 Thess 2:9, début d'Actes 18).
Il est cependant une foule de prédicateurs qui sont loin de ces attitudes
Dans certaines "églises", les "fidèles" s'entendent dire qu'il leur faut verser la 'dîme' parce que ce serait un "enseignement biblique" - 'dîme' se rapporte à "dix", et désigne donc 10 % des revenus. Le fidèle de ce type de mouvement devra donc faire une offrande "volontaire" de 10 % de son salaire, qui sera consacrée au fonctionnement de son église et aux "projets" que font ses dirigeants.
Mais est-ce bien une offrande volontaire ?
Que devons nous penser lorsque le dirigeant (pasteur, prédicateur, etc.) insiste lourdement dans ses prêches, par exemple sous cette forme: "La 'dîme' est prescrite dans la Bible, c'est donc la volonté de Dieu que les croyants véritables s'en acquittent" - et certains ajoutent: "nous sommes libres de ne pas la donner, mais dans ce cas il est inutile de prier Dieu, car il ne saurait exaucer ceux qui ne lui obéissent pas!". Ainsi, certains prédicateurs n'hésitent pas à menacer leurs fidèles, allant jusqu'à dire: "vous volez Dieu lorsque vous ne donnez pas la 'dîme' à l'église".
Ce que ces prédicateurs indélicats (ou ignorants...) oublient de dire
La 'dîme' était une loi qui ne concernait que les Juifs de l'Ancienne alliance, lorsqu'ils vivaient dans un état théocratique. Les chrétiens n'étant plus assujettis à la loi de Moïse (Gal 5:4 "vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi"...), n'ont donc plus à verser la 'dîme'. La prescription de verser la 'dîme' n'existe pas dans les Evangiles, ni dans le reste du Nouveau Testament.
10%: vraiment ?
Si malgré cela certains s'entêtent à vouloir donner la 'dîme', qu'ils sachent que le taux de 2,5 % de leurs revenus suffira, ainsi qu'il est prescrit dans la loi de Moïse: "Au bout de trois ans, tu sortiras toute la 'dîme' de tes produits... Alors viendront le lévite (prêtre), qui n'a ni part ni héritage avec toi, l'étranger, l'orphelin et la veuve, qui sont dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que l'Eternel ton Dieu te bénisse..." Deut 14:28-29. Nous voyons dans ce texte que la 'dîme' était divisée en 4 parts, celle des prêtres, celle des étrangers, celle des orphelins et celle des veuves. Aujourd'hui nous payons tous trois de ces parts de 'dîme' (voire quatre dans certaines régions), par les impôts directs et indirects. En effet, les orphelinats, les pensions de reversions aux veuves etc. sont à la charge de l'état et des caisses de retraites et non de l'Eglise. Ainsi, si certains désirent absolument verser une 'dîme', 2,5 % de leurs revenus suffiront car il ne reste à leur charge que la part du prêtre (le Lévite), soit le quart de la 'dîme', et le reste (l'étranger, la veuve, l'orphelin) ils l'ont déjà donné (ce taux tombe à 0% pour ceux qui paient un "impôt ecclésiastique"). Il est par conséquent malhonnête de la part de ces prédicateurs de s'octroyer la part des étrangers, des orphelins et des veuves. La seule prescription évangélique sur l'offrande est la suivante: "Que chacun donne comme il l'a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte..." 2 Cor 9:7.
Le porte-monnaie, baromètre de la spiritualité
La référence à la 'dîme' est fort commode pour pomper 10% des revenus des fidèles: "c'est écrit quelque part dans la Bible", donc "Dieu le veut". Si vous ne versez pas la 'dîme' à votre église, "vous volez Dieu!". Il s'agit bien là d'une arnaque intellectuelle... Beaucoup excellent dans l'application de cette sorte d'impôt pour "la plus grande gloire du Très Haut". Le fonctionnement de ce système de prélèvement va souvent de pair avec l'exclusivité prétendue de la vérité, du salut, et l'imminence du jugement dernier. Comme dans le commerce, pour soutirer la décision d'achat au client potentiel, il faut l'amener à prendre rapidement une position en l'assurant que le produit est bientôt épuisé et qu'il ne pourra le trouver nulle part ailleurs. Et cela fonctionne tout aussi bien dans le domaine qui nous occupe ici: "l'opportunité d'être sauvé est de courte durée car la fin du monde est proche".
(d'après différentes sources)