Le service
Il n'existe aucun domaine de l'expérience chrétienne où l'on verra un changement plus grand que celui du service lors de l'entrée dans la vie cachée avec Christ en Dieu. Dans toutes les formes ordinaires de la vie chrétienne, le service tend à tomber dans l'esclavage. Cela signifie que la personne agira alors avec un sentiment de devoir et acceptera tout comme une épreuve ou une croix à porter. Les choses qui, au début, apparaissaient comme une joie ou un plaisir, deviennent alors des tâches pénibles, accomplies certes avec fidélité, mais également avec une aversion secrète, avec le désir avoué ou secret de ne plus les avoir à les faire du tout, ou alors bien moins souvent. L'âme en question se surprend alors elle-même à prononcer le "dois-je ?" du devoir au lieu de "puis-je ?" de l'amour. Le joug qui semblait aisé au début, commence à irriter et le fardeau devient lourd au lieu d'être léger. Une brave chrétienne me l'a dit une f