Être protestant ou être réformé ?
Question 1: "Qu’est-ce qu’un-e protestant-e?" Sociologiquement, c’est celui ou celle qui se déclare chrétien-ne et qui n’est ni catholique-romain-e, ni orthodoxe. Historiquement, c’est celui ou celle qui se situe du côté de la Réforme du 16e siècle. Théologiquement, c’est celui ou celle qui affirme trois refus (selon le théologien français Laurent Gagnebin): Le refus de faire d’un homme, le pape, le représentant de Dieu sur terre. Le refus de faire d’une femme, Marie, une intermédiaire entre Dieu et les êtres humains. Le refus de faire d’une chose, l’hostie, le corps du Christ. Question 2: "Qu’est-ce qu’un-e réformé-e?" C’est un-e protestant-e qui se réclame de la théologie du Suisse Huldrich Zwingli, des Français Guillaume Farel et Jean Calvin, de l’Écossais John Knox. C’est un-e protestant-e qui déclare appartenir à l’une ou l’autre des Églises réformées (indépendantes et souvent nationales) implantées sur les cinq continents.